Voilà quelques temps que j'observe mon comportement face au sucre et je dois bien reconnaitre que c'est le choc !
Mes journées semblent rythmées de petits shoots sucrés (et discrets).
Des petits gestes à-priori anodins mais qui en disent long sur mon degré de dépendance à cet or blanc.
10h : un napolitain
13h : une barre milka
16h : une tartine de nutella
20h : 3 galettes bretonnes...
Bref, c'est en consignant ce que je mange (rien à voir avec le sucre), que ce constat m'a sauté à la figure.
En puis en réfléchissant un peu plus, je me suis rendue compte que ne passais pas une journée sans y plonger.
Parce que finalement le sucre c’est tout ou rien.
C’est une relation fusionnelle, perverse… tu y trempes un doigt (dans le pot de Nutella) et puis t’es fichue pour la journée.
Ton corps va continuer à t’en réclamer en douce ou, si tu as le malheur de résister (cf. bonnes résolutions d’après shoot), se montrer impérieux jusqu’à te faire passer un carré (une tablette) de chocolat pour un besoin de première nécessité.
Un petit vicieux en somme qui, sous couvert de douceur et de réconfort, te refile une came bien médiocre.
Ne dit-on pas
- sucrer les fraises
- casser du sucre sur le dos de…
- être en sucre
Autant d’expressions qui manquent cruellement de glamour !
Bref, c’est décidé, je relève les manches, j’enfile mon treillis et je m’en vais livrer ma première bataille, assez rude semblerait-il : 3 jours sans sucre (résolution post tartines de Nutella).
Nannnn, c’est la bonne celle là, je le sens (assez) bien…